Depuis ces 50 dernières années, la plus grosse chute des ventes

Les prix trop élevés et des taux de crédits augmentant sans cesse ont des conséquences : en un an les transactions immobilières ont énormément chuté. Et ce n’est pas fini, l’année 2024 s’annonce bien pire. 

Le bilan immobilier de l’année 2023 est proche et celui-ci s’annonce très mal pour les professionnels de l’immobilier. Selon  les récentes notes de conjoncture, les notaires comptabilisent 955 000 signatures de ventes entre août 2022 et août 2022. Donc 16,6% de moins que l’an dernier. Une telle chute n’était pas arrivée depuis une dizaine d’années. Sans parler de ce que prévoient les notaires : d’après les Échos, fin décembre ils annoncent un chiffre compris entre 850 et 900 000 ventes sur l’année.

Il n’y a pas qu’eux à être si pessimiste dans leur prévision. La Fnaim annonce une baisse des ventes annuelles à 885 000 biens fin 2023, donc 21% de moins que l’an dernier ! «La baisse des ventes de logements, entamée depuis septembre 2021, s’accélère», observe la Fnaim, et ajoute qu’elle «se fait un peu plus ressentir dans l’Ouest (où les prix et les ventes avaient le plus augmenté) et le Nord du pays».

L’ augmentation des taux de crédit en cause

Les taux de crédit étant à un niveau vraiment bas pour les acquéreurs entre 2020 et 2022, les agences immobilières ont pu en  profiter pour effectuer un grand nombre de ventes et ainsi battre des records sur ces dernières années. Mais le retour à la hausse des coûts de crédits, à rapidement mis fin à cette prospérité, et en moins d’un an à fait chuter de quasiment 25% de pouvoir d’achat immobilier partout en France. En conséquence, nombreux sont les français ayant mis fin à leur projet d’acheter leur logement. 

C’est dans ce contexte que le nombre de ventes baisse d’une façon si spectaculaire en une année. Selon les notaires et la Fnaim, leurs estimations tendraient à un niveau plus bas que les années précédant la crise sanitaire. La Fnaim affirme qu’ «II s’agirait de la plus forte baisse des ventes sur un an jamais observée depuis plus de 50 ans», «un choc majeur pour le marché immobilier».

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